A quoi sert à un homme de gagner le monde s’il perd son âme ?
La mondialisation est dans la bouche de bien des politiciens et des gouvernants des pays industrialisés. Les pays riches pensent à la manière dont ils vont gérer les pays en voie de développement ou les aider, non par altruisme, mais dans un but d’un retour à investissement. Le dictionnaire Wikipédia définit le terme de mondialisation (aussi appelée globalisation) par le processus d’intégration des marchés et de rapprochement des hommes qui résulte notamment de la libéralisation des échanges (de biens, de main-d’œuvre et de connaissance), de l’expansion de la concurrence et des retombées des technologies de l’information et de la communication à l’échelle planétaire. Elle se manifeste par l’interdépendance croissante des économies (mondialisation économique), l’expansion des échanges et des interactions humaines.
Ce qui est mis en priorité dans ce phénomène c’est l’économie financière. Comment exploiter la terre et s’enrichir par le biais de l’agriculture, l’énergie, le commerce, l’industrie, etc… Oui, les hommes cherchent le confort, la puissance et la gloire.
Mais dans tout cela, où se trouve l’idée du désintéressement, du désarmement, et le souci de faire le bien sans compter ? Il existe, fort heureusement, diverses organisations de toutes obédiences qui ont la volonté de venir au secours des orphelins, de construire des écoles, des bâtiments de toutes sortes, en vue d’apporter aide et secours aux populations sinistrées.
Jésus a dit : « A quoi sert à un homme de gagner le monde s’il perd son âme ? »
Le Seigneur s’adresse à nous, qui sommes chrétiens, à rechercher le Royaume de Dieu et sa justice sans nous soucier du boire et du manger et puis de ne pas chercher à s’enrichir des choses de la terre qui sont éphémères. Il ne nous demande pas non plus de vivre dans la pauvreté comme si c’était plus spirituel. Mais de vivre dans l’état où nous nous trouvons en étant soucieux principalement des œuvres que Dieu a préparées d’avance pour chacun de nous.
Pour conclure, nous pouvons affirmer encore aujourd’hui que notre espérance n’est pas dans la mondialisation, qui n’est que le projet des hommes, mais dans l’espérance du Royaume de Dieu qui vient ; celui du Roi des rois qui seul apportera la vie et la paix totale. C’est pourquoi, nous pouvons dire avec certitude que notre avenir est déjà assuré pour un monde meilleur, par la foi, au nom de Jésus-Christ, notre Seigneur.
Mekki Drihem